25.10.2023

UPGRADE | Améliorer la satisfaction du personnel grâce au management participatif

Un style de direction participatif permet d’accroître la satisfaction au travail. Quelles sont les conditions requises pour un tel management et comment une organisation peut-elle le mettre en œuvre? La Fondation Domus, à Martigny, fait part de son expérience en la matière.

Depuis cinq ans, les collaboratrices et collaborateurs de la Fondation Domus, à Martigny, découvrent un management participatif. Ainsi, les équipes organisent elles-mêmes leurs plans de services et de vacances, par exemple. Le passage à ce nouveau style de direction n’a pas été facile. Cependant, tout le monde trouve passionnant de pouvoir s’impliquer davantage dans les nouvelles structures et y voit une grande valeur ajoutée pour son travail.

Comment mettre en œuvre un management participatif?

1re étape: phase d’essai au sein de l’équipe de direction accompagnée d’un coaching externe
Les responsables doivent faire preuve d’ouverture et l’équipe de direction doit reconnaître les responsabilités de chaque poste.
Les collaboratrices et collaborateurs doivent être prêts à assumer des responsabilités, prendre des initiatives et s’impliquer.

2e étape: introduction de la forme de gestion participative dans l’ensemble de l’organisation
Toutes les équipes bénéficient d’un coaching en management participatif.
Un changement d’attitude est nécessaire: il est essentiel d’assumer des responsabilités et de s’impliquer personnellement.

3e étape: une culture ouverte de l’erreur et une collaboration plus étroite
Tout le monde a droit à l’erreur.
Tout le monde sait à qui faire part de ses préoccupations et s’engage dans une collaboration plus étroite.

Pourquoi passer à un management participatif en vaut-il la peine?

  • Les collaboratrices et collaborateurs peuvent s’impliquer beaucoup plus personnellement et assumer des responsabilités.
  • Les personnes en études ou fraîchement diplômées peuvent conserver leur indépendance et leurs responsabilités. Grâce au système participatif, les jeunes, qui constituent la relève, se sentent également concernés.
  • Les collaboratrices et collaborateurs peuvent mettre à profit leur expertise au sein de commissions spéciales, par exemple pour la communication, la gestion des stocks ou la santé au travail. La clientèle est également représentée dans les commissions spéciales et peut s’exprimer.
  • Grâce à des directives claires, les équipes peuvent établir ellesmêmes leurs plans de service et de vacances ainsi qu’organiser les remplacements. En cas de désaccord, les responsables hiérarchiques offrent leur soutien sous la forme d’un coaching pour aider à trouver des solutions.

Quel est le rapport coût/bénéfice?

Le passage au management participatif entraîne des coûts supplémentaires au début. Il faut notamment investir dans le domaine de la formation. Ces investissements en valent toutefois la peine à long terme, car le personnel devient plus productif, plus motivé et plus heureux, et reste donc plus longtemps dans l’entreprise. De plus, la recherche de nouveaux collaborateur·trices (en particulier les personnes fraîchement diplômées) est plus facile pour les employeurs attrayants.


Le magazine ARTISET a rédigé un article à ce sujet, que vous pouvez consulter ici:

D’un chef qui réprimande à un chef qui soutient | Magazine ARTISET

 

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